Mini-rp alternatif : Halloween

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Et si le train ne vous avait pas amenés sur les beaux quais ensoleillé de la ville rouge ? Et si, à la place, vous vous étiez retrouvés dans une sombre gare aux allures de cathédrale.

Derrière les immenses colonnes garnies de garnies de gargouilles, semblent se tapir des ombres qui, silencieusement, vous observent. Des pleurs, râles et cris résonnent dans la vaste bâtisse. Des traces de sang garnissent les murs, telles les témoins de l'horreur qui s'est déroulée là.

Une créature hante les lieux, attendant impatiemment l'arrivée de chaire fraîche. Mais à présent, vous êtes là... Pouvez-vous lui échapper, ou périrez-vous cette nuit ?

Venez célébrer Halloween dans cet event à vous glacer le sang. Il s'agit d'une version alternative à l'histoire du forum et tout ce que votre personnage y a vécu n'a donc jamais eu lieu.

La seule règle : c'est un mini-event et vos messages ne peuvent donc pas dépasser 10 lignes.

Joyeux Halloween !

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Au fond qu'est ce que ça changeait ? Ici ou à l'hôpital elle était dans un monde de désespoir. Elle fuyait la vie autant que la mort. Et la voilà ici, dans cet endroit où des cris et des râles lui comprimaient la poitrine... Elle devait retrouver Vincent, lui seul pouvait la rassurer. soudain une ombre passa près d'elle. Elle la regarda résignée sans peur : « Alors tu es venue me tuer n'est ce pas ? » Mais l'ombre repartit. Non c'était trop facile elle devait souffrir encore, tout perdre avant de mourir...Elle devait...Pourtant elle aurait tant aimé vivre...Elle sortit Baloo la peluche de son sac la serrant contre elle comme l'enfant qu'elle était encore et continua de marcher sans un mot sous les plaintes...Une fois elle avait été dans un bâtiment où des gens hurlaient comme des animaux...Elle soupira, elle ne voulait pas se rappeler de son passé et pourtant il la hantait... Elle se mit à chanter une comptine pour se donner du courage et continua d'avancer.

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Le train s'arrêta dans un bruit sourd qui me fit sursauter. Par delà la vitre, il ne me semblait voir que l'obscurité, aussi décidais-je de sortir observer les alentours. L'air était froid et il me sembla d'abord être au dehors. Puis, mes yeux s'habituant à l'obscurité, je finis par apercevoir la forme imposante de colonnes de pierre et compris que je me trouvais dans un bâtiment. La gare, en toute logique, bien que cet endroit n'y ressemble en rien. Une voix aigüe chantonnait un peu plus loin et je me mis à marcher dans sa direction, ne sachant pas vraiment si c'était une bonne ou une mauvaise idée, compte tenu des circonstances.

« Il y a quelqu'un ? appelais-je. »

Une question si clichée que j'eus pendant un bref instant l'impression d'être le personnage principal d'un film d'horreur.

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Céline serra Baloo contre elle à cet appel. C'était une voix d'homme, de jeune adulte plus exactement. Elle regarda autour d'elle mais ne vit personne. Peut-être que tout ceci n'était qu'imaginaire ? Le cœur battant de frayeur, elle prit un médicament dans son sac et le croqua trop terrorisée pour essayer de l'avaler. Elle grimaça et cria : « Qui êtes vous ? » Sa voix se répéta en écho dans l'obscure gare. Son ventre se noua. « Je n'ai pas peur... » murmura t'elle pour s'en persuader elle même sans succès. Elle avait des larmes de terreur au bord des yeux. Et les pas de l'être s'approchait alors que ses battements de cœur s'accéléraient. Elle se mit à courir en se tenant la tête d'une main l’autre tenant la peluche. « Arrêtez, arrêtez de crier, arrêtez de me faire mal par vos paroles et gestes, arrêtez de me tuer ! » Sa voix se répéta en écho sur les murs de l'immense gare en pierre de cathédrale. Terrifiée l'enfant reprit son souffle.

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Dans l'obscurité, une voix s'éleva, apeurée.

« Qui êtes vous ? résonna-t-elle à travers la pièce, laissant imaginer à quel point elle était vaste. »

Avançant dans les ténèbres, j'eus le sentiment de m'approcher de la fillette – car je jugeai que c'était à une enfant qu'appartenait la voix – mais sa réaction fut plus vive que prévu.

« Arrêtez, arrêtez de crier, arrêtez de me faire mal par vos paroles et gestes, arrêtez de me tuer ! cria-t-elle, courant pour s'éloigner de moi. »

▬ Attends ! Je veux t'aider ! répondis-je alors, cherchant la fille, ne comprenant pas ce qu'il se passait. »

Où étions-nous d'abord ?

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« Attends ! Je veux t'aider ! » cria la voix de tout à l'heure. Le cœur de Céline s’accéléra. Mais, soudain, une ombre venait de passer devant elle, à nouveau. Hurlant, le choix fut vite fait, elle préférait rejoindre la voix que l'ombre. * Céline tu es dans ton monde ! Dans ton monde tu dois en sortir ! Et tu n'auras plus peur !* Mais elle avait beau essayer, elle n'arrivait pas à reprendre pieds dans la réalité. Elle fonça vers la silhouette au loin qui elle était colorée et semblait moins hostile que l'ombre. Terrorisée, elle agrippa la veste de l'homme qu'elle venait d'atteindre, ses cheveux blonds en bataille autour de sa tête, ses yeux bleus emplis de larmes, sa silhouette enfantine malgré ses formes d'adulte et cette fragilité d'enfant ne lui donnait pas plus de treize ans bien qu'elle en ait quinze et demi. Elle sentait sous sa paume le tissu de la veste qu'elle tenait fortement, tremblant, pleurant. Soudain elle sursauta terrifiée : « Baloo ! J'ai perdu mon ours Baloo ! »

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Le train s'arrêta dans une violente secousse. Clair jeta un oeil au dehors, ce qui l'en dissuada dansl'instant de sortir. Mais une force indescriptible, inimaginable, la poussa à l'extérieur et la porte se referma derrière elle en un claquement. L'endroit était terne, inhospitalier, et surtout terrifiant pour la pauvre petite. Elle commença à avancer, mais trébucha. Sa cheville était complètement remise, non ? Il lui sembla voir quelque chose s'éloigner rapidement.
Effrayée, elle courut dans le sens opposé. Non loin de là, deux personnes venaient de se croiser. Un jeune homme et une petite fille. Aussitôt, Clair s'approcha et se réfugia entre eux deux sans rien demander.

- Protégez-moi, pitié... implora-t-elle, accroupie, les mains serrant sa tête.

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Mon appel fut entendu et, soudainement, la fillette arriva à mes côtés, s'agrippant à ma veste de toutes ses forces. Elle semblait être en pleine panique, tremblant et pleurant. « Baloo ! J'ai perdu mon ours Baloo ! cria-t-elle tout à coup, paraissant de plus en plus terrifiée. » A ce moment, une nouvelle personne fit son apparition, apparemment dans un état aussi terrible que la première. Elle se glissa entre nous deux, s'accroupissant comme pour faire de nos corps un abri. « Protégez-moi, pitié... sanglota-t-elle. »

Je ne comprenais pas ce qui avait pu mettre ces deux filles dans un tel état. Certes, la gare était sombre et, comme moi, elles ignoraient peut-être comment elles étaient arrivées là, mais tout de même... Cependant, comme pour me contredire, un souffle glacial caressa alors ma nuque et une voix vint murmurer dans le creux de mon oreille quelque chose d'inintelligible. Je sursautai, comprenant ce que les deux autres savaient déjà. Il y avait ici quelque chose d'anormal. « Retournons au train, ce sera plus sûr, dis-je en rassemblant mon courage. Nous chercherons ton ours après.»

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Han nan mais fallait pas rêver. Clair n'allait certainement pas retourner vers de ce wagon hanté. Qui plus est, l'homme semblait avoir réaliser un truc. Bien flippant, vu sa tête. Notre Clair est persuadée que jamais elle ne remettrais les pieds près des voies, et près de cette -brrrrr- chose...

- Ah non non non ! Y'a un truc super bizarre là-bas, n'y aller pas !

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Les deux personnes commençaient à se "disputer" sur l'endroit où aller. Céline soupira, lâcha la veste de l'homme. La peur, cette vilaine qui paralyse lui donna envie de s'évanouir...Elle reprit une petite pastille rose. Avec l'aide du médicament elle réussit à s'arrêter de trembler. Elle essuya son visage humide : « Où qu'on aille, cela fera peur...» Elle réfléchit et continua regroupant tout son courage: « Je connais une formule magique pour ne pas avoir peur! » Elle reprit son souffle, chaque parole lui demandant, dans cet endroit, du courage. « Quand j'étais là où j'étais...Chanter nous rendait libre de la peur... » Non jamais elle n'avouerait son séjour à l'hôpital...Elle serra les poings un petit peu plus fort: « Chanter chasse les cauchemars et rend libre! Il faut chanter! » Elle se mit à fredonner une chanson de son invention, tout doucement de sa jolie voix aiguë, enfantine: « Doux le vent dans les branches, dansez dansez nuages au gré des orages, quand viendra le temps, reviendra le printemps... »

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Très rapidement, la femme qui venait d'arriver protesta. « Ah non non non ! Y'a un truc super bizarre là-bas, n'y aller pas ! » Le « truc » était certainement semblable à celui qui s'était glissé dans mon dos précédemment. « Où qu'on aille, cela fera peur... marmonna la petite. Chanter chasse les cauchemars et rend libre ! Il faut chanter! » Il était absolument hors de question que je me joigne à elle. Tant que ça ne rendait pas l'endroit encore plus flippant, elle pouvait chanter autant qu'elle le voulait, mais il ne fallait pas compter sur moi.

Au loin, il me sembla apercevoir une lueur et l'espoir jaillit en moi avant de brusquement retomber. Et si c'était un piège ? Pouvions-nous prendre le risque de nous diriger dans cette direction ? Nous avions besoin de lumière si nous voulions nous en sortir... Si quelque chose se trouvait dans le train, il faudrait le chasser de là. « Il y a quelque chose là-bas, déclarais-je finalement. » Comme pour accélérer la décision, un bruit se fit soudain entendre. C'était un son qui évoquait celui de quelque chose que l'on traine sur le sol. Quelque chose approchait. « On ne peut pas rester ici... »